Vincent De Wolf (MR): "la Flandre n’a pas de leçon à donner à Bruxelles"

Selon le député bruxellois Vincent De Wolf (MR), il faut réduire le nombre de représentants politiques à Bruxelles, mais la Flandre n’a rien à dire. Voici sa réaction lors de l’émission De Zevende Dag (VRT) à la proposition flamande de fusionner les 19 communes de Bruxelles.

Depuis le scandale Samusocial, les discussions vont bon train concernant le décumul des mandats et la réduction du nombre de postes politiques à Bruxelles. Le ministre-président bruxellois, Rudi-Vervoort (PS), souhaite diminuer d’un tiers le nombre de mandats politiques à Bruxelles. Insuffisant du côté de la N-VA. Sur le plateau de l’émission politique dominicale, De Zevende dag, la députée bruxelloise Liesbet Dhaene (N-VA) a réitéré le plaidoyer en faveur d’une table rase et d’une fusion des 19 communes.

Vincent De Wolf, invité au même débat, a vivement réagi : "Vous n’avez pas de leçons à donner à Bruxelles depuis la Flandre." Il a également comparé le nombre de bourgmestres en Flandre et à Bruxelles. Dans le nord du pays, on compte 308 bourgmestres pour une population totale de 6,5 millions d’habitants. À Bruxelles, il y a 19 bourgmestres qui gèrent 1,2 million d’habitants. "Il y en a 3 fois plus en Flandre".

Trois propositions

Vincent De Wolf a ensuite posé la question suivante : "Pourquoi y a-t-il encore trop de mandataires à Bruxelles ? Parce que les néerlandophones ont demandé différentes garanties, comme avoir 17 députés néerlandophones". Avant de proposer trois pistes. Tout d’abord, il suggère de présenter une liste bilingue pour les élections parlementaires en 2019. Ensuite, il émet l'idée de supprimer un échevin néerlandophone qui siège dans quasi chaque commune. Troisièmement, il propose de réduire d’un tiers le nombre de conseillers communaux.

Liesbet Dhaene (à droite sur la photo) n’a pas voulu réagir aux propositions du député MR et a réitéré la question : "Pourquoi y a-t-il encore trop de mandataires à Bruxelles ?" Elle a ensuite répliqué que les partis francophones sont très attachés à leur armée de bourgmestres, d’échevins, de membres du CPAS, dans les 19 communes."

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